Père


Perdue dans les champs
qui reflètent tes gestes,
soulignant ta souffrance,
père j'emprunte tes pas.

Les pétales des coquelicots
bouleversent mon être,
elles aussi te chantent
dès le mois de mai.

Père. Combien de gâchis.
Toi perdant la vie.
Moi qui m'y accrochais.

Refleurir dans ton sang
comme tendre bleuet
que ne donnerais-je...